C’est bien l’accessoire dans le tir à l’arc auquel il faut porter une attention particulière.
Qu’elle soit en bois, en aluminium, en carbone ou un alliage d’aluminium et de carbone, c’est le trait d’union entre l’arc et l’archer.
Les paramètres concernant la flèche, sont, sa masse, sa rigidité, nommée spin en anglais et son centre de masse (point d’équilibre).
Sa rigidité est un paramètre important. Les flèches sont classifiées en fonction de la déformation qu’elles subissent lorsqu’on leur applique une masse connue, et ce entre deux points d’appui fixes.
Il en va de même lorsque la flèche reçoit la force transmise par la corde lors de la décoche.
En fonction de la puissance de l’arc développée par rapport à l’allonge, la longueur de traction, qui est propre à la morphologie de l’archer, une certaine catégorie de flèches répondront à ces caractéristiques.
Plus la puissance est importante, plus la longueur de la flèche est grande, plus la flèche doit être rigide. Et inversement.
On peut modifier de manière dynamique cette rigidité en modifiant la masse de la pointe, une masse plus importante rendra la flèche un peu plus souple, une pointe plus légère, rendra la flèche un peu plus rigide.
Ce changement de masse modifie aussi le centre de gravité de la flèche et donc son comportement en vol.
Il faut donc un peu jongler avec ces paramètres pour trouver la flèche ‘idéale’, spin, masse et centre de gravité.
Le ‘jeu’ devient encore plus intéressant lorsque l’on se penche sur les flèches en bois, les peser, mesurer leur spin, choisir le sens des fibres pour coller l’encoche, les décorer, les tester, pour finalement choisir celles qui ont un vol similaire. C’est plus fastidieux, mais personnellement, j’y trouve plus de satisfaction.